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Traduit par Doriane MORICEAU
Notre réflexion sur la crise de la ville déclenchée par le sujet de l’ère du « Protocole de Post-Kyoto”», nous a obligés à mettre les villes sur une échelle plus large pour observer leur essence. Quelle est l’essence d’une ville ? Son incapacité d’indépendance. La ville n’a jamais eu une existence indépendante. Du point de vue économique, les villes sont générées grâce à l’échange des produits, par conséquent, les villes ont des liens inséparables avec l’extérieur. Elles dépendent de l’approvisionnement de l’extérieur, et les excédents de céréales de la campagne sont la bouée de sauvetage des villes.
Une ville isolée dans le désert, ne peut pas prospérer. En attendant, la ville est aussi une invention humaine qui détruit le système de renouvellement naturel. Du coup, l’effet d’îlot de chaleur ou l’inondation sont des « problèmes inhérents ». Du point de vue de la fonction, les villes ne produisent pas de céréales, leurs territoires sont utilisés pour satisfaire aux exigences de l’échange et non à la culture. La construction ultérieure pour favoriser l’échange, comme l’ensemble des bâtiments, le réseau de transport métropolitain, a modifié les propriétés de la terre dans son essence. L’excavation des lignes souterraines du transport urbain a bloqué l’échange vertical naturel et le métabolisme de la terre. Il ne faudra pas longtemps pour provoquer l’effet de chaleur de la ville et des inondations.
Au cours de l’été 2003, l’Europe connue pour ses températures moyennes, en particulier en France où les climatiseurs ne sont généralement pas nécessaires, plus de 10.000 personnes sont mortes à cause de la canicule. L’aménagement Haussmannien des rues et l’architecture à étages ne sont évidemment pas idéaux pour faire face à un tel changement climatique drastique. Son système de drainage souterrain ne s’est jamais attendu à un cataclysme comme en 1910, tout comme aux inondations de la Seine en 1924, en 1945, et en 1982.
La catastrophe urbaine comme cela continue de se produire dans les grandes villes à travers le monde.
Nous avons dû alors réfléchir sur un problème : Ekistics dans le mode de développement durable peut-il guérir complètement la maladie des villes ? Le véritable problème de la ville vient de son opposition à la terre, dont les urbanistes se soucient peu. Les architectes en considérant la construction comme leur “mission” ne renonceront pas leurs efforts pour obtenir la plus imposante construction. Dans leur conception par conséquent, la terre utilisable pour la construction sera considérée prioritairement, faisant des “terres vides», comme des îles isolées. Même si ces terres vides seront changées en pâturages de la ville dans l’avenir, elles vont se disperser autour, entourées de bâtiments, ne formant aucune ligne, sans parler des réseaux. Les pâturages de la ville ainsi dispersés, limités à la fois en quantité et en surface, n’auront aucune possibilité de régulation pour l’éco-équilibre local. Il semble que les problèmes de la “capacité de la terre» ne peuvent être résolus dans le cadre d’Ekistics moderne.
Les civilisations humaines ont été créées le long de grands fleuves, et la civilisation de la ville moderne s’est développée dans les ports maritimes. Le choix du premier lieu était pour satisfaire la demande en eau potable lorsque la productivité était faible, tandis que le second était pour la commodité des échanges commerciaux. Le développement des rivières à forte puissance motrice pour les villes européennes, et le transport par voie navigable internationale moderne ont conçu les villes industrielles et commerciales. Lorsque le moyen de transport par l’eau est remplacé par des moyens plus rapides, l’eau n’est plus un point clé à prendre en considération lors de la planification. Le ruissellement des eaux de surface et souterraines / infiltration d’eau au-dessus du sol, qui ne semble pas avoir un rendement économique, est souvent ignoré dans la planification. . Les architectes utilisent des règles de triangle pour diviser les terrains en suivant leurs propres désirs. Cette planification sans une vue d’ensemble briserait probablement les couches souterraines d’eau, et le système de drainage artificiel souterrain n’a aucune interaction avec les eaux de ruissellement de surface, provoquant ainsi l’impossibilité de guider et d’éliminer efficacement ces eaux lorsque des conditions météorologiques anormales se produisent, la catastrophe aura lieu à coup sûr. Si l’eau n’est pas prise en compte dans un plan de Paris pour les 20 ou même 50 prochaines années, les conséquences seront terribles. Par conséquent, la planification, pour qu’elle soit aussi «correcte» que le président Sarkozy l’attend, à la fois dans l’axe horizontal de périmètre et l’axe vertical de l’échéancier, dépendra de savoir si nous sommes alertés sur la crise, ère du« Protocole de Post-Kyoto”».[/column] [column] [/column]
Daniel LIU
“后京都议定时代”的命题所引发的对城市危机的思考,不得不让我们把城市放到一个更广阔的尺度里来观察它的本质。
城市的本质是什么?是它的不能自给。 城市从来就不是一个自给自足的存在。 经济角度看,城市因为商品交换而产生,城市与外界有不可分的联系。他依靠城市以外的物资供应,农村的余粮率维系城市的命脉,孤立的城市繁荣是不存在于沙漠之上的。同时,城市又是一个破坏了天然自我更新系统的人类发明。因此,热岛效应和水患是现代城市的“硬伤”。 从功能层面来看,城市不产出粮食,它的土地是用来满足交换的需要的,而不是耕种。这接下来为交换服务的建设,如增加密集建筑群,城市交通货运网等就本质地改变了土地的属性。城市地下的交通管线的开凿,也阻断了土地自然垂直交换和代谢,长持以往,就导致了城市的热岛效应和水患。在2003年夏季,在气候温和而著称的欧洲,尤其在不需要空调的法国,就有上万人死于暑热。这样的气候的变化强度,自然不是奥斯曼式的街道规划和楼层平面布局所能应对的。他的地下排水系统也始料不及1910年的那样的大洪水,还有1924, 1945, 1982 的塞纳河泛滥。这样的城市灾害,今天仍在世界各大城市重复上演。
这不得不让我们思考一个问题:可持续发展模式的规划学是否能根本解决城市的病症?
城市真正的危机是来自它与土地的对抗关系,规划师却很少关注。以建造为“使命”的建筑师,也不会放弃争取最大土地建造的可能性。因而它必然以考虑可使用建设土地为先导,进行设计。而使“空地”处于孤岛状态。即便以后让它们成为城市绿地,也是出于孤立的点阵状态,而形成不了线性,更不用说网络。这样的在数量和规模上大受限制的零星城市绿地,当然就无法对本地区生态平衡起到调解作用。这样看来“地载”的问题,并不能在现代规划学范围内解决。
人类文明都产生在大江河边,现在城市文明兴盛于海岸港口。前者为解决生产力低下时代的饮水需要,后者则是由于商业交换的便利而出生。河流的开发,带给欧洲城市巨大的推动力,国际水运孕育现代工商业城市。而当它为其他更快捷的交通所代替时,水就不再是规划时考虑的重点了。其中,看似没有经济效益的地面径流和上下水渗透,更是常常在规划中被忽视。建筑师们随意用三角尺切割土地,这种缺乏全局观的规划,切断了地下水层的延续,而替代人工地下排污水系统又缺乏与地面径流的交流,就不能有效疏导地面降水,在非正常气候来临时必然造成灾害。如果今天,在对巴黎一个未来二十年甚至五十年的规划里,不考虑水问题,后果将是可怕的。这样看来,无论是横向的土地范围还是纵向的时间轴上,此次规划是不是能像萨科奇说的,做到“正确”。那就要看我们对身处“后京都议定时代”的危机是否警醒。